lundi, janvier 31

New Era?

Paris, quelque part entre Porte Maillot et Porte de Vincennes.
Les portes s'ouvrent. Elle rentre, s'installe à la limite de deux wagons, se tient droite, en regardant droit devant elle. Elle, la Walkyrie des temps modernes (?):
grande, très grande (genre dans les mètre-85 : je fais 1,70m, j'étais à côté d'elle et je levais pas mal ma tête pour la regarder), blonde aux cheveux bouclés-salon-de-coiffure-presque-naturels, au niveau des épaules, environ 3 kg de maquillage, veste jusqu'aux genoux, en cuir (style peau de mouton retournée), beige clair, jeans bleu clair, bottes (gnan, comment on dit déjà, les bottes branchées... huggies? non, c'est les couches pour babies... bottes hugs?), beige foncé, avec un sac en bandoulière, aussi en genre-peau-de-mouton retournée teint en rose, avec un sac de courses du "city marché" que nous ne nommerons pas avec dedans... un pack de bières kro.

J'attendais que la musique de Wagner commence et qu'elle sorte de son sac un casque avec des cornes et nous menace avec une épée sortie du dos de son manteau.

Hélas je n'ai pas pu attendre longtemps, je suis arrivée à ma station avant elle. Soyons honnêtes: j'avais la trouille. Et si mon délire devenait réalité?


Key: Humour

jeudi, janvier 27

NYT attacks again

Le journaliste de ce célèbre journal américain qui avait écrit un article sur Lula et son prétendu alcoolisme (oh, qui ne boit pas socialement? il ne s'est jamais excusé auprès du Brésil) attaque à nouveau:

Larry Rohter est parti arpenter les plages d'Ipanema accompagné d'un photographe, John Maieril, pour chercher du matériel visuel pour accompagner un article qu'il a publié le 13 janvier au NYT. Il voulait écrire sur l'épidémie d'obésité que "déferle" sur le Brésil.

Selon l'IBGE (l'institut brésilien de géographie et statistique) 40% de la population brésilienne est obèse. Jusque là, ça va comme info. Il y a effectivement une augmentation du poids de la population au Brésil, voir surtout à Rio. Plusieurs personnes utilisent désormais le terme "garota obesa de Ipanema".
(Oooooooooooooooh les filles sur les plages de Rio vont devenir des mythes? A vous d'aller voir sur place!)

Le seul problème est que ce monsieur a publié la photo non pas de 3 Brésiliennes rondelettes en bikini sur la plage, mais celle de 3 Tchèques qui passaient leurs vacances à Rio... sans leur autorisation. Elles ont découvert leur photo à la une du journal par hasard, l'une d'entre elles n'étant pas encore répartie du Brésil, a vu la photo dans un journal brésilien, O Globo qui reprenait et parlait de cet article du NYTimes.

La Une du Globo ici.

Milena Suchopárková et ses copines vont faire un procès au journal américain.

Ce correspondant Américain au Brésil a un peu du mal à traiter les sujets de manière sérieuse, non?
(Un bloggeur brésilien a dit qu'il a lu quelque part à la suite de ce reportage que "les brésiliens s'adonnent maintenant au sumô, pour profiter du fait qu'ils sont en train de grossir". Non. Je rêve!)

PS: I don't feel like bying the article so I copied the beginning of it here. If you fell like getting more (and the pick, please click here):

FOREIGN DESK | January 13, 2005, Thursday

Rio de Janeiro Journal; Beaches for the Svelte, Where the Calories Are Showing

By LARRY ROHTER (NYT) 1112 words
Late Edition - Final , Section A , Page 4 , Column 3

DISPLAYING FIRST 50 OF 1112 WORDS - Fat Brazilians? In a body-conscious society whose gifts to global culture include the girl from Ipanema, the tanga bikini and Gisele Bündchen and other supermodels, the idea seems heretical. Yet a controversial government study released late last month confirms it: Brazil is experiencing an epidemic of ... According to the...


Key: Brésil

Ils sont malades?

Le Ministère des Affaires étrangères va quitter le Quai d'Orsay pour l'hôpital Saint Vincent Paul.
C'est Raff qui le dit.
Ah, ouais! Tiens! On fait quoi de la matérnité et des enfants de cet hôpital?

Key: France

Je suis attachée à mon appareil photo argentique. J'adore le click lors de la prise de la photo, j'aime réfléchir, prendre un petit moment pour choisir quoi photographier pour essayer de ne pas gaspiller la pellicule (j'en ai déjà gaspillé tant!).

J'aime beaucoup les appareils numériques. Si on est équipé avec l'appareil qu'il faut, on peut aussi avoir le "click" tant adoré, on peut shooter sans se poser des questions et trier après, tranquillement sur son ordinateur, imprimer celles que l'on veut, archiver, jeter les photos nulles.

C'est un dilemme avec lequel je dois vivre et me débattre en tant qu'historienne de la photo ancienne, ce que je fais à mes heures perdues (quand je ne cherche pas du boulot en communication/multimédia, eh oui, je suis là aussi!). Dois-je choisir: argentique ou numérique? Hum, l'APS ne m'avait pas du tout convaincu.

Je viens de finir la rédaction d'un article où je parle en essence des photographies brésiliennes dans le fonds photographique de la Société de Géographie de Paris. Les explorateurs-voyageurs-photographes donc.
Au XIXe siècle et au début du XXe ces bonshommes organisaient des voyages d'exploratoin de cointrées lointaines, pour découvrir des coins sympatoches, pour étudier des peuples bizarres, ils organisaient des missions civilisatrices - surtout à l'époque de la fièvre colonialiste française - et partaient avec leur appareil photo, que dis-je, leur chambre (!) pour faire des photos et ils amenaient dans leurs sacoches leurs négatifs plaques de verre, pas du tout lourd, pas du tout fragile pour parcourir 450.000 km de routes à dos de chameau, d'âne ou en 4x4 (oh, les premiers de M. Citroën, par là quoi).
Même si les premières pellicules photo sont apparues en 1888 (merci Kodak, I mean, George Eastman! mais il fallait acheter l'appareil avec et le rendre pour le développement, le principe de notre appareil jetable actuel - c'était You press the button we do the rest), au début du XXe la partie n'était pas encore gagnée.

La photo évolue, elle a le succès que l'on connaît. Appareil numérique, téléphones portables avec appareil photo, ou cam-phone. J'adore. Mobloguer. Chouette! Si si, j'adore faire des photos qui n'ont rien à voir, que je ne ferais pas si je n'avais pas mon humble T610. Pour voir à quoi je m'amuse il suffit de jeter un coup de temps en temps sur le photolog Le Manchot (ici, sur la droite vous avez les dernières photos publiées. Très concept, non?).

Il est intéressant de réfléchir à la question ce qu'a changé dans notre tête, comment on se prend pour prendre des photos, le changement argentique-numérique. Ce que l'on ne fait plus, ce à quoi on ne pense plus. Les nouveautés de l'usage, les sujets des photos (de plus en plus tout et n'importe quoi. cf moi!).

A vrai dire, mon idéal de vie photographique c'est: up grader mon appareil argentique (avoir des lentilles plus puissantes - je rêve d'avoir un objectif 300mm et un flash - j'en ai pas! mon minolta dynax 2xi se défend très bien, mais c'est un vieux modèle reflex qui venait sans flash), avoir un petit appareil numérique de poche (non, pas un reflex num, mais un depoche avec 5 millions de pixels devait faire l'affaire) et éventuellement avoir un cam-phone avec une meilleure définition d'image (parce que parfois, pfou, j'efface, on voit rien!).


(Je m'intéresse à la photographie urbaine, comment on voit la ville, ce que l'on montre, comment un parisien voit Paris, comment un new-yorkais voit New York, ... et Tokyo, et Londres, s'ils ont un photolog, ce qu'ils y publient, comment on prend ces photos. Par opposition aux sites officles des villes. Voilà mon mémoire de DESS qui se profile.)


Key: Photographie

mardi, janvier 25

A l'affiche, un film sur ce blog:



Pour les horaires et salles de cinéma cliquez ici.

Key: Cinéma

Votre serviteur(tuese? hehehe). Le machot vit à l'hémisphère sud. Like me. (-:

Ne pas confondre manchot et pingouin


PARIS (AP) - Il ne faut pas confondre manchot et pingouin, rappelle le biologiste et réalisateur animalier Luc Jacquet à l'occasion de la sortie de son film "La marche de l'empereur" (mercredi sur les écrans français).

"Un manchot vit exclusivement dans l'hémisphère sud, le pingouin dans l'hémisphère nord.

"Là où les autres oiseaux, et notamment le pingouin, portent de longues plumes adaptées au vol, le manchot n'a pour sa part que de courtes plumes à l'aspect d'écailles. Le pingouin, qui est aussi un oiseau, peut voler, mal, et au ras de l'eau, mais ses plumes le lui permettent! Dauphin sans aileron dorsal, oiseau sans ailes bien qu'il appartiennent à la classe des oiseaux, le manchot est condamné à rester au sol.

"Outre cette ressemblance superficielle, la confusion entre pingouins et manchots vient aussi de la traduction erronée d'ouvrages en langue anglaise, car les Britanniques nomment 'razorbill' le pingouin et 'penguin' tous les manchots.

"Privé de vol, le manchot est capable d'effectuer des plongées à 300 ou 400 mètres de profondeur, et cela pendant plus d'un quart d'heure, alors que même s'il est un excellent plongeur, le pingouin ne demeure pas plus de deux minutes sous l'eau!

"La famille du manchot (17 espèces, dont une aux Galapagos) est celle des 'sphéniscidés'. Le pingouin appartient à la famille des 'alcidés'.

"Des deux espèces de pingouins existantes au monde, le petit pingouin et le grand pingouin, disparu à cause des persécutions humaines, il n'en subsiste plus désormais qu'une seule, le petit pingouin 'Alca Torda', que l'on rencontre dans l'Atlantique nord uniquement".



Key: Humour, Web

Vous êtes sûrs que vous n'avez rien oublié?

"Des dizaines de milliers d'appareils électroniques, dont plus de 11.000 ordinateurs portables, plus de 31.000 ordinateurs de poche et quelque 200.000 téléphones mobiles, ont été oubliés dans les taxis à travers le monde au cours des seuls six derniers mois, selon une étude publiée lundi."
AMSTERDAM (Reuters)


Key: Humour, Web

lundi, janvier 24

35 jours!

Dans un grotte, dans le noir. A manger des bouts de bois. Et a réussi à garderle moral - a même l'air d'être moins en déprime quelorsqu'il est rentré.
Wow!


Key: France

vendredi, janvier 21

La tendance s'est renversée!

Le CSA se féminise: le conseil est composé de 9 membres et 5 de ces membres sont des femmes. Cool.

Key: France

mercredi, janvier 19

Nouveaux liens sur le côté

La liste augmente petit à petit!
Je vais enfin apprendre/ comprendre la LEN - les cours de droit du multimédia au Celsa ayant été un peu pleins de flou artistique cette année...

Key: Blog

On verra de tout!

Et on entendra de tout avec l'Année du Brésil. (Site officiel de l'AFAA, qu'espérons-le marche maintenant: jusqu'à fin décembre on avait que la page d'accueil et "bientôt en ligne", aucune rubrique d'activée.)

Le n'importe quoi commence donc: une pub dans A Nous Paris de cette semaine, du restaurant-bar où je suis allée il y a quelque temps et où on n'a pas bien mangé, ils parlent déjà de ça, de cette année culturelle. Qu'il faut aller dans leur resto et s'amuser chez eux, et dîner chez eux. Pffffffffffffiouuuuu. Franchement, d'accord que je n'habite plus au Brésil depuis des lustres, mais à ma connaissance et à en parler avec des Brésiliens qui sont en France depuis peu ce n'est pas du tout une ambiance Brésil que l'on peut retrouver au Brésil. C'est plutôt ce que l'on imagine d'un lieu parisien branché. Pour rester dans la mode quoi.
Ce sera donc à tester la musique dont ils parlent dans leur pub (des DJ's à gogo) et éventuellement la nourriture à nouveau - s'ils disent qu'ils ont changé de chef car si c'est le même de l'ouverture en septembre jusque décembre dernier, laissez tomber, ne mangez surtout pas: vous allez dépenser beaucoup trop d'argent pour ce qu'ils servent et si vous n'êtes pas des connaisseurs de la nourriture brésilienne vous risquez de penser que quelque chose de médiocre est bonne. (Désolée, je n'ai pas envie de goûter à nouveau leur menu, je compte sur vous pour me tenir informée!).
Je parle du Fogao bien évidemment (cf post du 10 janvier 2005)! Sorry ils n'ont pas de site, vous trouverez des critiques sur le web.
(Enfin, c'est une ambiance, différente, pas du 100% Brésil, pour ceux qui aimentle branchouille parisien c'est pas mal. Mon seul "veto" c'est vraiment le menu, appétissant, mais décevant.)

Si c'est pour essayer un resto branché, autant aller au Favela Chic, écouter leurs CDs et y manger et y boire une bonne caipirinha - on y mange bien, souvent servi par des Brésiliens, il y a des Brésiliens en cuisine, en salle et parfois dans le public (pas trop). S'armer de patience car parfois il faut patienter à l'entrée. Arriver tôt pour dîner, genre aux alentours de 20h. Réserver si vous êtes nombreux.

Et pour parler Année Brésil, ça va être super, le programme (à consulter régulièrement, je suppose qu'il sera mis à jour au fur et à mesure que l'année avancera) semble génial: de la musique, de la danse, des films, du théâtre, des spectacles, concerts, des colloques. Présence brésilienne aux Francopholies, aux Rencontres de la photo à Arles, au Visa pour l'image à Perpignan.
A vos agendas!

Key: Brésil, France

Course tout terrain

Vu ce matin un taxi 4x4 (Land Rover, comme dans les films genre Indianna Jones) dans Paris. Je suppose quo'n peut aller loin, par contre le prix de la course peut être salé...


Key: Humour

mardi, janvier 18

Wow!

J'ai hâte d'essayer. A quand les vols en A380 pour Rio??? Salle de gym pour passer le temps, salon de coiffure (hehehe pour ne pas arriver avec une tête "comme ça" après 11h de vol), restauration rapide. Y-aura-t-il un "clown" des airs???


Ici, ici et ici. Et ici pour une animation (cliquer sur infographie).
D'autres liens sur google bien évidemment!


Key: Voyage, France

lundi, janvier 17

Oh, darling!

Deux bonnes après-midi à Saint-Martin-in-the-fields: j'avais oublié qu'il était possible d'assister à des répétitions gratuites du concert du soir (celui-ci est à la lumière de bougies! mais il est payant) : j'ai assisté à une formidable répétition du London Concertante.
Ne pas rater non plus, si vous passez par là, les lunchtime concerts tous les lundi, mardi et vendredi à 13h. Sublimissimes et gratuits.
Il y a aussi des concerts gratuis au Royal Festival Hall, mais je n'ai pas eu le temps d'y aller cette fois.

Pas eu le temps d'aller à la Tate Modern non plus. Next time. J'avais rdv avec le British et la Pierre de Rosette.
Expo Raphael: just in time! Et il y avait du monde, beaucoup beaucoup d'Anglais jusqu'au dernier jour. La National Gallery continue à taille humaine (mais aussi fatigante qu'avant, surtout lorsqu'on marche toute la journée!).

Super dîner nouilles chez wagamama: j'ai positivement bien mangé comme d'habitude! Et j'ai découvert cette chaîne de snacks au nom rigolo: prêt à manger! Des Français qui ont envahi Londres? Ou des Anglais malins qui ont mis un petit accent frenchy à la nourriture? Passage aussi par le Masala Zone: épices indiennes à gogo que je ne suis pas prête d'oublier, petite nature non-pimentée que je suis...

Passage obligé par le GMT. Pendant quelques secondes je me suis à nouveau retrouvée moitié à l'ouest moitié à l'est, mais pas dans le coltard. Le temps de prendre la photo pour la postérité! Et new bonheur: maintenant l'entrée au Royal Observatory est free aussi!

Et la cerise sur le gâteau: 4 jours et AUCUNE goutte de pluie! Yeah!

London London, I'm coming back (again) soon!
(Après ou avant quelques autres voyages bien sûr)


Key: Voyage, Restaurant, Musique, Art

mercredi, janvier 12

Souvenir souvenir

Chacun son environnement, avec des noms qui disent plus ou moins à certains qu'à d'autres.
Mon esprit vagabonde dans mes souvenirs des belles années dans les amphis de l'Ecole du Louvre et nos journées très très longues à la bibliothèque (où nous enrichissions les loueurs de photocopieurs, hélas).
Le Blunt, le Mazenod, le Chastel, le Bazin, le Gombrich (et ici). Les noms de nos copains de cours, de biblio, de l'heure du thé à la maison, de nos soirées dos courbé au dessus de nos bureaux à bouquiner, boquiner, à faire des fiches, à relire les fiches, à se ronger le songles.
En tout cas, ce qu'est intéressant à savoir est qu'un historien d'art peut cacher un espion! Si! Et qu'un historien de l'art a des tours cachés dans ses manches et peut avoir une vie très très trépidante!

Key: Art

Lucian Freud

LF, petit fils de l'inventeur de la psychanalyse, né à berlin en 1922, a émigré en Grande-Bretagne avec ses parentes en 1931 et a acquis la nationalité britanique en 1939. Influencé en partie par Constable, les paysages anglais, ses tableaux sont d'un grand réalisme. Mais ce n'est pas que ça. En vidéo, ses portraits de Leigh Bowery, l'égérie excentrique des années 80, ont une telle intensité! J'ai hâte de les voir en vrai!
Tate Gallery, here I go!


Self portrait, oil on canvas, via ce site.


Key: Art

lundi, janvier 10

Ce n'était pas tout à fait ça

L'endroit s'annoçait sympa, la caipirinha était bonne à un prix correct en happy hour, mais après... chez Fogao (bd Montmarte, face au Virgin), bar-restaurant pour les aventureux qui ne cherchent pas un bon repas!

Nous avons testé un nouveau resto-bar "concept" brésilien. Nouveau, nouveau, hum, il a ouvert em septembre 2004.

Pour résumer: avons plus ou moins été bien accueillis, les quelques serveuses et serveurs ont été rapidement débordés, même avant que la salle soit pleine. De brésilien, il n'y a que le nom du resto (Fogao = cuisinière, "l'outil", pas la personne) et le menu. Ne cherchez pas de patron ni d'autre employé Brésilien. Nous étions 2 clients Brésiliens ce jour-là, je veux dire, ce soir-là. La déco est franco-branchée avec une télé à écran plat en guise de tableau où l'on passait en boucle un documentaire (lequel me semblait bien d'ailleurs, même sans son) sur la capoeira. Mais on n'a pas pu voir les crédits. Lumière tamisée, des tables partout, off course, et on ne passe plus aisément entre elles une fois qu'elles sont pleines, rideaux dorés, colonnes, petits appliques de couleurs au plafond ainsi que des grands appliques! Brouhaha continuel.
La caipirinha comme je disais, était plus ou moins bien, pas trop forte, un peu trop de glace, trop petite pour le prix "normal" à 6 €, 3 € en happy hour (oui, oui, je sais, nous sommes à Paris dans un resto qui se veut branché).

Mais rien de tel que la caipirinha servie dans le kiosque de la plage, à Cabo Frio (180 km de Rio), un graaaand verre, avec ce qu'il faut de citron, de glace pilée, de cachaça, de sucre, servie avec le sourrire et qu'une fois bue ne t'aide pas du tout à se lever de la chaise sous le soleil tropical... Juste là, vous voyez le camion blanc sur la route, sur la droite de la photo? Avancez donc vers la mer, hors de la photo et vous "verrez" les kiosques en bois, que proposent des petits fauteuils en bois sur le sable, face à la mer, parasoleil, gratuits, et où quelqu'un nous apporte nos boissons et petits-fours à notre place sans aucun coût supplémentaire. Ah, le fin sable blanc, la mer bleue-verte, fraîche... Buvez avec modération!


Nous devrions seulement prendre un verre, mais finalement sommes restés pour dîner. Les noms des plats sont appétissants, mais selon ce que l'on choisit (et selon notre faim!) il n'y a pas assez à manger.
J'ai goûté la feijoada... Il y avait les haricots noirs (heureusement!), quelques bouts de saucisse par-ci et par-là, un peu de riz dans un plat à côté. Le goût? Le plat a dû être fait le jour même, et avoir été fini il y avait à peine 1h: il n'y avait pas de goût d'assaisonnement, les haricots étaient pour la moitié cuits, pour l'autre moitié crus, et donc durs. (La feijoada se fait la veille, pour que ça "prenne".) Le riz pas tout à fait cuit. La farofa (de farine de manioc, que l'on fait revenir à la poêle, où l'on met des bouts de bacon, ou des oeufs brouillés, ou des oignons, ou des raisins secs, ou des bananes, ou plusieurs ingrédients à la fois) était sèche, sans rien, et servie en portion pas généreuse du tout. Une rondelle d'orange qui se battait en duel avec une lanière de poivron.

Le menu "Botafogo", un churrasco (normalement, au Brésil, churrasco au resto c'est "rodizio de churrasco", un forfait que l'on paie pour manger autant qu'on veut de viande cuite à la broche, façon barbecue et ses accompagnements), était cher pour ce qu'était proposé (29 €) et a laissé mes amis carnivores sur leur faim: des petits morceaux de viande, servis en 4 ou 5 fois, une poignée de pommes de terres huileuses dans un bol - genre petit bol pour un thé au petit déjeuner, vous voyez la taille?

A la fin, le serveur a eu le temps de nous demander si tout s'était bien passé, eh bien... vous savez, il y a deux Brésiliens à table... Sa réponse "Ah..."

Par contre, n'hésitez pas à essayer un petit bar à côté du Bataclan, le Beco da Cachaça: des bonnes caipirinhas, des brésiliens partout (employés et clients - et mes amis tombent pour la serveuse et les clientes avec leur façon de marcher non chalante style "je sors de la plage langoureusement"), des bonnes caipirinhas (happy hour à ne par rater) . En été ça déborde sur le trottoir.
Faites comme les Brésiliens, commandez les "tapas" amuse-gueule maison: morceaux de poulet frits, les morceaux de manioc frits entre autres, pour accompagner la breuverie (avec modération n'oubliez pas) - et donc ne buvez pas le ventre vide.

Beco da Cachaça - beaucoup plus dans l'esprit brésilien: retrouvez les amis pour un verre avant de sortir, comme on fait.
44, bd Voltaire 75011 Paris
Pour le même prix on a de la musique live certains soirs.


Key: Restaurant, Brésil

vendredi, janvier 7

Migration...

... vers Firefox réussie!

Oh que c'est joli mon skin!



Key: Blog, Web

Ca y est!

On peut me trouver partout maintenant. Même ce blog, sur Google. Wow!
La gloire!
(-:
(smiley des gauchers)
Mais il n'y a pas que moi, il y a plein d'homonymes!

Avant, on ne trouvait que mon côté historienne de la photo. Maintenant, le côté cool et décontracté, passe aussi. Hourra!

A noter que ceci est un outil perso, non un outil de propagande pour qui que ce soit.


Key: Perso

jeudi, janvier 6

Moment de tendresse dans un monde de brutes

Vu dans Yahoo!:

Un bébé hippopotame, rescapé du raz-de-marée asiatique qui a touché les côtes kényanes le 26 décembre, a été adopté par une tortue géante dans un parc animalier du port de Mombasa, sur l'Océan indien, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du parc.


Peter Greste (AFP/AFP - jeudi 6 janvier 2005, 14h56)


Key: Humour

Grosse erreur...

J'ai dit ok à Haloscan pour qu'il s'installe automatiquement et ce hofhnityif de machin ne marche pas!
J'aurais du faire moi-même. Soupirs...........

**

Update:
Youpiii! Ca marche!
Vous allez enfin pouvoir laisser des commenaires sans avoir à s'inscrire sur blogger (ou être inscrits). Oui, je sais, c'est embêtant, moi non plus je ne laisse pas de commentaire s'il y a ça.


Key: Blog

Paradis RH

Trouver un boulot au Brésil n'est pas facile, plus difficile qu'ici car le nombre de chômeurs est plus important, l'économie est plus instable, etc. Et sur ce, il y a des entreprises de RH, des cabinets, qui profitent de la situation de désespoir des candidats pour les faire payer pour qu'ils cherchent du boulot pour eux. Ou même, pour consulter les offres d'emploi d'un site d'annonces il faut être "membre". Un peu comme si pour consulter les offres d'emploi de bale.fr il fallait payer quelque chose comme 50 euros par mois...
J'ai lu dans un blog brésilien qu'une personne a payé 1800 reais (soit, en équivalence de ce qu'on peut faire avec cet argent ici, payer son petit loyer (un ancien loyer parisien, aujourd'hui c'est hors de prix!), aller quelques fois au ciné, au resto, ce montant est presque comme si une boîte ici demandait dans les 1000-1300 euros pour récrire notre CV et voir s'il y a des postes disponibles) et n'a jamais trouvé du boulot, jamais passé d'entretien, rien de rien. Il a juste donné son argent.

On n'a pas (ou presque plus) de sous et il y a des boîtes qui abusent de la situation précaire des gens.
Bien évidemment il existe des cabinets sérieux au Brésil, lesquels oui, il faut payer un service, mais seulement si on est embauché, si on a trouvé un boulot par leur intermédiaire.

La jungle quoi.
Je ne connais pas des boîtes comme ça en France. Si elles existent, j'espère ne pas tomber dedans!


Key: Emploi

mercredi, janvier 5

Petit dîner sympathique

Pour une petite sortie à Paris, si vous voulez goûter à la cuisine brésilienne, vous pouvez faire un saut au restau Carajas, dans le 18e (pas loin du funiculaire de Montmartre). Cuisine comme à la maison. Serveuse-patronne (Ana Paula) très sympa, menu à un prix correct (15 ou 23 euros - pour entrée-plat ou plat-dessert et entrée+plat+dessert+café) où l'on mange assez (parfois trop lorsque le service n'est pas lent, comme hier, et qu'on n'a pas le temps de digérer l'entrée!) dans une ambiance conviviale. Attention: Il n'y a que 10 tables, le restau est vite fait plein (même un mardi!!).
Coxinha de galinha (des croquettes de poulet), crabe farci (casquinha de siri), très bons, Brandade de morue (Bacalhau à paulista) un regal.
Quindim en dessert: exquis!
Le pichet de vin rouge chilien est aussi très bien.
(Oups, le vin était tellement bon que je me suis trompée: nous avons pris une demi bouteille et non un pichet.)
Bon appétit!


Key: Restaurant, Brésil